SALON DU LIVRE DE LA ROCHELLE 2012 : bercé d'illusions ?
Excité comme un enfant devant un magasin de jouets, j’avais hâte de faire tomber dans mon escarcelle de Noël, les nouveaux lecteurs. Spécialement pour l’occasion, j’avais revêtu mes plus beaux atours (Mon polo Ile de Ré !), rongé par la certitude d’un grand week-end.
Mon ami et talentueux auteur Neil Thomas, m’avait gentiment laissé une petite place sur le stand de sa maison d’édition. Je me suis retrouvé plongé dans un monde de féérie, dans un nouveau monde qui n’attendait que moi : Le super salon gigantesque. Des dizaines de milliers de visiteurs attendus, des animations en veux-tu en voilà. Du grand spectacle. Une ville absolument magnifique que j’adore.
La Rochelle, me voilà !
Comme disais Jacques Brel, « t’a voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon…. » . J’ai voulu voir La Rochelle et j’ai vu La Rochelle…où plutôt, je n’ai rien vu.
Dès 10h30, un chanteur local nous a chanté (faux ?) les classiques de Jacques Brel. J’aurais du me méfier. Une affluence maigrelette et poussive a écumé les larges allées de l’espace Encan. Quelques livres vendus, mais rien de plus.
Des autochtones bizarres ou aux comportements étranges nous ont (souvent) décroché de nombreux fous-rires.
Dimanche a connu une affluence meilleure, mais loin des éditions précédentes.
La faute à quoi ? Certainement à une succession de petites choses qui misent bout à bout font mal. Deux fois plus de livres vendus, mais un sentiment de ramer avec force à chaque rencontre. Je suis épuisé de ce salon qui s’annonçait gargantuesque.
Heureusement, dimanche matin à l’aube, mes pas m’ont porté au cœur de la ville ensommeillée. Un matin de décembre où les couleurs de la nuit bariolée d’avant Noël habillaient d’un manteau festif cette superbe ville.
Une seule règle est sortie renforcée de ce salon. Bien choisir qui vous accompagne dans un salon, car au moins si le chaland est rare, le rire sera présent.