VOYAGE INTEMPOREL - 5ème salon de la littérature policière LA FERTE SOUS JOUARRE

Depuis plus de dix ans, je me suis éloigné de la région parisienne, commençant une nouvelle vie. Loin des quartiers nord de la capitale et de la deuxième division de police judiciaire. Pour le 5^ème salon des littératures policières de la ferté sou Jouarre, j’ai repris le train, le métro et le transilien.

Oublions-nous véritablement nos routines passées ?

L’arrivée à la gare Montparnasse, un vendredi soir à 17 heures m’a plongé dans la foule pressée. La sensation d’être pris au piège d’une énorme armée de deux pattes avançant au pas de course. Une armée qui vous entraîne tel une vague vers une destination inconnue.

Posté devant l’escalator qui doit m’emporter vers les trains grandes lignes, je revois Diane l’un des personnages de mon roman perdre la vie ici (cf. : les lendemains ne chantent pas toujours). Je la vois chuter dans l’indifférence totale. Je suis secoué.

Suis-je dans un de mes romans ?

La ligne 4 du métro n’a pas changé. Transporté comme une sardine dans sa boite. Un mélange de sueur, de crasse et de parfums indéterminés me donnent la nausée. Quarante cinq minutes plus tard, je suis libre, arpentant la Gare de l’est. Une gare que je n’au jamais pris le temps de connaître pendant ma décennie de vie parisienne.

17h42- le train pour Château-Thierry rendre en gare, je m’installe rapidement et me retrouve à l’heure du départ (10mn plus tard) dans une nouvelle boite de sardines.Cette fois-ci, je suis celle contre la vitre.

A Meaux, la quasi-totalité des voyageurs descendent et me voilà de nouveau libre vers la Ferté sous Jouarre.

 Suis-je toujours dans un de mes romans ?

 Le salon, je n’y reviendrais pas. Un moment exceptionnel (un de plus me direz-vous ?) de rencontres entre lecteurs, auteurs. Certains que j’ai déjà côtoyé et que j’ai plaisir à retrouver (Marc Masse, Olivier Kourilsky…), de nouvelles rencontres (Xavier Bascour, Armelle Carbonel, Sabrina Richard, Fabien Hérisson…).

Une équipe organisatrice au petit soin et qui a abattu un travail de titan pour nous mettre à l’aise. Un samedi intemporel dans notre existence tourmentée d’auteur. Un moment qui nous conforte dans notre voie.

Un grand merci à l’équipe organisatrice pour ce moment exquis.